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Post-doc a l’Observatoire astronomique de Strasbourg, Universite de Strasbourg
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Frederic Marin does not work for, consult, own shares in or receive funding from any company or organisation that would benefit from this article, and has disclosed no relevant affiliations beyond their academic appointment.
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Universite de Strasbourg provides funding as a member of The Conversation FR.
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Cet article est publie au cadre du colloque « Transmission » organise avec l’Universite de Strasbourg et l’IUF, qui se tiendra nos 28, 29 et 30 mai prochains, et dont nous sommes partenaires.
En 1995, les astrophysiciens Jacques Mayor et Didier Quelozm decouvraient Notre toute toute premiere exoplanete orbitant autour d’une etoile autre que une Soleil : 51 Pegasi b. La reperee de votre monde extraterrestre inaugura des au cours la quete d’un monde habitable pouvant abriter la vie. Vingt-trois annees plus tard, le nombre d’exoplanetes a l’existence confirmee depasse les 3700 : ainsi, l’occasion de trouver un monde semblable au notre se rapproche.
Notre detection recente de Proxima Centauri b, l’exoplanete sa plus proche en Terre que nous puissions tomber sur puisqu’elle orbite autour de l’etoile la plus limitrophe de notre Soleil, ouvre une autre possibilite interessante, Afin de nous autres, habitants d’la planete Terre… Ce corps celeste tres probablement rocheux et ayant une masse proche de celle de notre planete, est d’un fort grand interet car sa temperature d’equilibre implique que l’eau pourrait etre liquide a sa surface. Situee a 1 295 parsecs (40 000 milliards de kilometres), Proxima Centauri b est donc une destination ideale. Un court week-end interstellaire ayant concernant but l’exploration et J’ai colonisation est theoriquement possible : nous pourrions ainsi implanter l’espece humaine sur une autre planete.
Toutefois, aussi si une fusee pouvait se propulser a 1 pour cent d’la vitesse une lumiere, vitesse bien plus pratique que celle de les engins spatiaux habites actuels, le voyage vers Proxima Centauri b durerait tout de meme environ 423 ans… Dans ces conditions, aucune voyage par les exoplanetes possibles dans le moment d’une vie humaine. Comment faire ? Mes chercheurs doivent trouver une solution pour que l’equipage survive des centaines d’annees dans l’espace lointain. Pourrait-on, pourquoi pas, congeler des corps ? Malgre les avancees dans le domaine, les technologies de cryogenie ne sont pas encore viables car une fois nos cellules congelees, des cristaux de glace se forment au niveau des parois cellulaires (vitrification), menant a Notre destruction du corps une fois qu’il est rechauffe.
Aussi, une hibernation ? Plusieurs scenarios d’animation suspendue, ou des fonctions physiologiques des membres d’equipage sont ralenties jusqu’a l’arrivee du vaisseau, doivent encore etre explorees. Ou bien une maternite volante, ou des embryons humains en phase precoce chouchoutes par des robots muriraient tranquillement jusqu’a destination ? Le souci majeur est l’absence de parents humains pour elever les enfants. De plus, il n’y a jamais eu de population entierement issue d’une fecondation in vitro. Il n’est peut-etre donc gui?re souhaitable que la mission s’appuie dans une telle methode…
J’ai meilleure option pourrait etre de compter concernant des navires geants autonomes qui voyageraient dans l’espace pendant que leur population serait active. On vivrait et on mourrait a bord jusqu’a arriver a destination. Plusieurs remarques de structures ainsi que conceptions ont ete presentees au recueil de textes Islands in the Sky : Bold New Ideas for Colonizing Space » en 1996 mais leurs hypotheses mathematiques et statistiques ne semblent plus s’adaptant a https://datingmentor.org/fr/singleparentmeet-review/ notre technologie actuelle.
L’anthropologue John Moore fut le premier a choisir votre outil ethnographique denomme Ethnopop Afin de estimer numeriquement le nombre minimum de colons Afin de un week-end multi-generationnel. Ethnopop simule ca matrimoniale et demographique de petits groupes de colons et utilise des modules externes pour creer episodiquement des epidemies et des catastrophes. Mais ces modules n’ont pas ete utilises dans le contexte d’un vol spatial puisque ce programme a ete concu pour calculer et analyser les migrations historiques des premiers groupes humains.
Eviter la consanguinite
Considerant un voyage spatial ou l’immigration et l’emigration ne sont nullement possibles, Moore a conclu qu’une mission de 200 ans devrait avoir un equipage initial de 150 a 180 gens. Selon lui, l’equipage doit etre petit et autorise a ne procreer que tardivement durant le cycle de reproduction des jeunes femmes De sorte i retarder l’apparition en toute premiere generation aussi longtemps que possible. Ces conditions permettent d’eviter une surpopulation ainsi qu’un taux eleve de consanguinite.
Des calculs plus recents realises via l’anthropologue Cameron Smith tendent a reviser ces chiffres a la hausse. Selon lui un equipage initial de 14 000 a 44 000 membres est bien plus optimise pour garantir une transmission saine du patrimoine genetique humain. Selon son etude, un equipage de 150 individus pourrait etre forcement au bord de l’extinction dans le contexte d’une catastrophe de grande ampleur. Smith preconise 1 echantillon genetique initial nombre plus important, cela se traduit par De surcroi®t grands equipages. J’ai variation importante de l’estimation de la taille minimale reste due a toutes les hypotheses sous-jacentes employees par l’auteur, qui possi?de calcule le nombre de colons arrivant a destination en utilisant une entree en matii?re statistique simple. Ainsi, il parait que l’estimation d’un nombre optimal pour la population initiale reste ardu, meme si nous ne tenons pas compte des effets psychologiques que la perte d’une planete mere pourra avoir sur l’equipage.
Notre projet Heritage
C’est dans ce contexte qu’en 2017, j’ai cree Heritage, qui reste votre nouvel outil statistique de simulation de type Monte-Carlo. Notre physicienne des particules Camille Beluffi, l’astrophysicien Rhys Taylor et l’ingenieur en R&D Loic Grau seront aujourd’hui associes a cette initiative qui vise a fournir des simulations realistes en vue de l’exploration spatiale future. Notre projet reste multidisciplinaire, il utilise l’expertise de physiciens, astronomes, anthropologues, ingenieurs en aeronautique, sociologues, medecins ainsi que bien d’autres. Heritage est le premier code entierement dedie au calcul de l’evolution probabiliste d’un equipage a bord d’un navire interstellaire. Il devra permettre, ou autre, de savoir si un equipage avec une taille proposee peut survivre plusieurs generations sans aucun stock artificiel de materiel genetique supplementaire.